Volet financier de l'éolien

Publié le par Administrateur

VOLET FINANCIER DE L’EOLIEN

LE DETOURNEMENT INDOLORE DE NOS REVENUS  PAR LE BIAIS DE L’ENERGIE EOLIENNE

 

1- Des éoliennes subventionnées avec l'argent du contribuable: le miroir aux alouettes  de la Taxe Professionnelle :

 

A l'origine, le projet du parc éolien viganais a été présenté aux élus de la  Communauté de communes  comme la poule aux oeufs d'or garante d'une manne financière qui se substituerait à la taxe professionnelle  de l'entreprise texile WELL COGETEX.

Quelle est le devenir de la taxe professionnelle dés lors que l'on parle de la supprimer ?

 

2- EDF se rembourse sur le dos du consommateur :

 

 Le  8 juin 2001 un arrêté fixe  le prix  de rachat de l'életricité d'origine éolienne  à 84 E le MW ( Méga Watt) soit trois fois le prix du MW produit par EDF. Dés lors les multinationales, géants de l'énergie tels Areva, Général Electric, Total, Veolia, Suez-GDF, ( qui vient de  racheter la compagnie  du vent  porteur du projet du pays viganais),  investissent massivement  dans  l'éolien.  Il  faut donc comprendre que seul le tarif de rachat électrique alléchant et garanti par l'état motive leurs  investissements;  le potentiel venteux du site demeure secondaire . La compagnie du vent lors de la réunion au Cantou de mars 2009 estimait sa rentabilité financière à 10 %. Quelle modestie! 

Dans « le Monde » du 24 juin 2005, deux parlementaires spécialistes des energies renouvelables parlent d’un taux de 50%!  ( moyenne 30 %) De telles rentabilités expliquent la ruée sans frein ni mesure des multinationales qui n’ont qu’un seul but : investir le plus vite possible et le plus d’argent possible.

 

EDF,obligé par l'état à racheter l’électricité éolienne perd de l'argent et pour réequilibrer sa trésorerie, prélève la taxe CSPE  équivalent à 4,5 % du montant de notre facture d’électricité (regardez la vôtre !).  EDF se rembourse donc sur le dos du consommateur !  Et ce n'est pas  fini car la CSPE est  proportionnelle au nombre de projets de parcs éoliens: ce dernier augmentera à l'avenir puisque

10 OOO éoliennes sont prévues sur le territoire d'ici  2020.  ( 2 8OO  actuellement)

 

3- Le démantèlement: une bombe à retardement.

 

La compagnie du vent aurait fait signer des promesses de bail de trés longue durée  30 ; 40  voir  99 ans: dit  bail emphytéotique aux propriétaires des parcelles  des terrains. 

Que se passera t'il au bout de  15 ans, durée du contrat d'exploitation non reconductible contracté avec  EDF?

Le bail signé avec le propriétaire du terrain prévoit : « En fin de bail, LE PRENEUR (promoteur) s’engage à procéder au démontage ». Cet engagement est à échéance du terme du bail  et non à échéance du terme de l'exploitation.( 15 ans ) , or la durée du bail est très  longue (30, 50, 99 ans..), rien ne nous garantit que la société d'exploitation ne sera pas dissoute avant le  terme du contrat une fois les éoliennes payées et les bénéfices empochés.

Les promoteurs se défendent et disent que la loi les oblige à  approvisionner un compte bloqué du montant correspondant au démantèlement (300 000 Euros le MW! (ou  600 000 E l'éolienne)); problème;  aucun décret d'application ne vient encadrer cette loi ; elle   n'a  donc  aucune valeur juridique.!!! 

 

Les exemples de parc éolien laissés à l'abandon existent bel et bien  (Sallèles-Limousis, Aude ; à l’étranger dans des pays où l’éolien est ancien  : USA, Allemagne, Danemark notamment). 

Et pour finir;  le bailleur devient propriétaire des éoliennes !  En effet le code  de  l'urbanisme indique  bien  qu'un  propriétaire contractant  un  bail de très longue durée devient propriétaire des biens industriels : A la fin du contrat les propriétaires en  auront la charge et l’entretien.!!! Les problèmes inhérents à la sécurité les obligera à les démanteler, ne pouvant payer,  le projet reviendra à  la communauté  de commune porteur du projet.  A eux  les  profits, à nous les  ennuis !!!

La responsabilité des personnes qui nous engagent aujourd’hui dans ce processus est posée. Où seront-elles dans quinze ans lorsque nous serons face à toutes ces difficultés ? 

 

 

 

 


                     

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